Récemment, le gouvernement ghanéen, par le biais de l’Agence pour l’Emploi des Jeunes (YEA), a franchi une étape importante dans le cadre de son initiative visant à offrir de réelles opportunités d’emploi à l’étranger pour les jeunes. L’inauguration de comités techniques et inter-ministériels, annoncée le 7 avril 2025, marque le début de la mise en œuvre du Programme de Travail à l’Étranger. Cette initiative est le fruit de plusieurs semaines de préparation, avec la collaboration d’institutions étatiques et d’organisations internationales. L’objectif est clair : promouvoir une migration de travail légale et structurée pour les jeunes ghanéens, tout en s’assurant qu’ils reviennent enrichis de nouvelles compétences et d’une expérience professionnelle enrichissante.
L’objectif du Programme de Travail à l’Étranger
Le Programme de Travail à l’Étranger est plus qu’une simple initiative gouvernementale. C’est une promesse faite par le Président John Mahama, visant à offrir des emplois décents aux jeunes ghanéens, particulièrement aux travailleurs qualifiés et semi-qualifiés. Ce programme a pour ambition d’encadrer la mobilité internationale des jeunes et d’organiser leur recrutement dans plusieurs pays partenaires. Cela permet non seulement de répondre à la crise du chômage des jeunes, mais également d’assurer le retour des immigrés avec des compétences qui renforceront l’économie nationale.

Les enjeux de l’intégration et de la formation professionnelle
Au cœur de cette initiative, la formation professionnelle joue un rôle crucial. Les jeunes ghanéens auront la possibilité d’acquérir des compétences tout en travaillant à l’étranger. Ces compétences, lorsqu’elles seront développées, contribueront à la transformation de la société ghanéenne à leur retour. En effet, il est prévu que les bénéficiaires reviennent avec des expériences significatives qui apporteront une valeur ajoutée à leur communauté. Voici quelques impacts potentiels d’une telle initiative :
- Accroissement des compétences techniques et professionnelles des jeunes.
- Renforcement de l’employabilité au niveau local.
- Facilitation de l’insertion professionnelle après le retour.
- Encouragement de l’entrepreneuriat chez les jeunes formés.
Une collaboration inter-institutionnelle
Les comités techniques inaugurés comprennent des représentants de divers ministères, notamment le Ministère du Travail, le Département du Travail, le Ministère des Affaires Étrangères, ainsi que plusieurs organisations internationales. Cette coopération est essentielle pour assurer une gestion efficace et structurée de la mobilité internationale des jeunes.
Institution | Rôle |
---|---|
Ministère du Travail | Coordination des politiques de l’emploi. |
YEA | Gestion du programme et suivi des bénéficiaires. |
Ministère des Affaires Étrangères | Facilitation des accords de travail à l’étranger. |
Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) | Assistance technique et formation. |
Démarche de mise en œuvre et les rôles des comités
La mise en œuvre effective du programme repose sur le travail des comités techniques, qui apporteront une structure nécessaire pour mener à bien cette initiative. M. Malik Basintale, Directeur Général de la YEA, a souligné que ces comités sont cruciaux pour établir un cadre de recrutement sain et orienté vers les résultats. En effet, chaque membre de ces comités apporte une expertise unique, permettant ainsi de couvrir un large éventail de besoins et de préoccupations concernant la mobilité internationale.Cette approche coordonnée devrait garantir que les jeunes ghanéens soient correctement préparés pour les défis auxquels ils pourraient être confrontés à l’étranger.
Le rôle central du gouvernement
Le gouvernement, par le biais de son programme de travail à l’étranger, vise à créer un système bien intégré pour faciliter le bien-être des jeunes ghanéens désireux de travailler à l’étranger. Mais l’enjeu est aussi d’aligner les pratiques de migration de travail aux normes internationales. La décision de ne plus encourager le recrutement de travailleurs domestiques pour protéger les groupes vulnérables illustre cette démarche responsable.
Aperçu de la mise en œuvre : défis et opportunités
Dans la réalité, la mise en place d’un tel programme n’est pas exempte de défis. La question de la sélection des travailleurs adaptés aux pays d’accueil, la gestion des retours et la réinsertion dans la vie locale sont tous des éléments à considérer. Cela implique également un engagement continu de la part du gouvernement, des institutions éducatives et des employeurs. Les opportunités sont vastes, mais necessitent une préparation minutieuse et un suivi constant.
- Évaluation régulière des programmes de retour et réintégration.
- Création de partenariats avec des entreprises étrangères pour des stages.
- Élaboration de campagnes d’information pour les jeunes et leurs familles.
- Mise en place de centres de formation adaptés aux besoins du marché international.
Les perspectives d’avenir de la mobilité internationale pour les jeunes ghanéens
Au regard des tendances actuelles, les perspectives d’avenir pour la mobilité internationale des jeunes ghanéens semblent prometteuses. La capacité du programme à répondre aux besoins des travailleurs temporaires et permanents en l’accès à des opportunités d’emploi à l’étranger pourrait transformer la manière dont la migration de travail est perçue. En 2025, la volonté du gouvernement d’élever les standards de cette initiative montre son engagement à créer un impact durable.

Participer à un mouvement global
Ce programme ne concerne pas uniquement les Ghanéens, mais s’inscrit dans un mouvement global qui reconnaît l’importance de la migration de travail en tant que vecteur de développement. Par exemple, des instances telles que l’Union Africaine et l’OIT soutiennent ces initiatives, créant un réseau de coopération internationale pour promouvoir des pratiques de travail responsables.
Les retombées sur le développement local
Un aspect essentiel à considérer est l’impact potentiel de ce programme sur le développement local. Les jeunes qui reviennent enrichis d’expériences peuvent contribuer à la croissance de l’économie locale à travers l’entrepreneuriat, l’innovation et le partage des compétences acquises. Les bénéfices ne s’arrêtent pas là : on peut s’attendre à une intégration plus renforcée des compétences sur le marché local de l’emploi, redéfinissant ainsi la perception des opportunités au Ghana.
Impact attendu | Description |
---|---|
Renforcement des compétences | Les jeunes acquièrent des compétences valables à l’international. |
Dynamisation de l’économie locale | Retour des jeunes avec de nouvelles idées d’entrepreneuriat. |
Changement de perception sur la migration | Une migration perçue comme une opportunité, non comme une fuite. |
Conclusion inspirante : vers de nouvelles possibilités
En somme, l’initiative du gouvernement ghanéen et l’inauguration des comités techniques pour le recrutement à l’étranger des jeunes représentent une avancée significative dans la lutte contre le chômage et dans le souhait d’un développement durable. Grâce à une approche intégrée et au partenariat avec des organisations internationales, cette démarche pourrait redéfinir les opportunités d’emploi pour les jeunes ghanéens. C’est un appel à l’action pour cette génération, invitée à saisir les opportunités qui s’offrent à elle dans le cadre d’une éducation et d’une formation professionnelle orientées vers l’international.
Source: www.graphic.com.gh